3 septembre 2008

Le blanc s'étale en grappe, recouvrant cette opacité,
Une brume blanche sans fin, à perte de vue
Ce soir, le ciel est confondu

Les sphères scintillantes meurent une à une
Le lit de la nuit se dérobe à mes pieds
J'entend pourtant le ruisseau
Et sur cette branche, le bruissement de l'oiseau

En attendant l'arrivée de l'astre blanc
L'oiseau s'est tu
La silhouette dolente,
Il dort en silence

Les millénaires de cette terre,
Enfouis, gardant le secrets de ses passants
Le sol foulé, retourné
Le sommeil engourdit lentement leurs prières

Les murs, seuls vestiges de leur venue
Se dressent, conquêrants
Dans la pénombre des plaines

Que sait-on de leur instant?
Ont-ils vus tout ce blanc?
Leurs mains écorchées?

Doucement, la lumière jaillit
Éclairant sous leur vrai jour
Les raisons de leurs croyances

Vif, le vert s'étale
Faisant frémir,
ses paupières fermées
Beauté éclatante de pureté

Il déploie ses ailes
Et s'envole dans l'infinité
De ce matin blanc

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