
Novembre glisse au pas des portes
S'envolent, les dernières feuilles d'or
Dans ce vent du nord qui les emporte
Doucement, le jardin s'endort
Réfugiées sous l'ombrelle
Cachées de la pluie torrentielle
Deux silhouettes frippées
Regardent, nostalgiques et fatiguées
Les bancs vides des avenues
Et tous ces trottoirs gris et nus
Le reflet de la lumière des cafés sur le pavé
Le passage de l'été oublié
Ces enfants qui courrent, les joues rougies
Recherchant leurs mitaines enfouies
Le fleuve qui longe se fait sombre
Encore une fois le rideau tombe
Le temps file, puis se fait long
Faisant place à la nouvelle arrière saison
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